Pour voir plus facilement les derniers arrêtés, vous pouvez filtrer les résultats en cliquant sur les petits triangles à droite des entêtes de colonnes. Si on filtre par la colonne « Sous arrêté », on visualise directement les communes ayant un arrêté. Un rapide balayage permet de voir les plus récents.
Le site termite a été créé pour répondre à ce type de questions.
Vous trouverez la réponse via la recherche.
Nous ne diffusons pas nos listes, le site termites est là pour ça.
Oui, les termites attaquent les arbres vivants lorsqu’ils sont malades. Souvent un champignon attaque le duramen (cœur de l’arbre) et les termites suivent par le centre.
Un arbre en bonne santé se défend contre les xylophages, dès que ses défenses baissent les prédateurs le sentent et attaquent. C’est la loi de la nature.
Chez les termites, seuls les imagos (insectes parfaits, noirs, avec des ailes) disposent d’une vue fonctionnelle.
Les ouvriers et les soldats (ouvriers spécialisé) n’ ont que des » yeux rudimentaires », qui ne sont ni plus, ni moins que des cellules photosensibles à l’intérieur du crâne. Ils savent juste s’ils sont exposés à la lumière sans être capables de former une image.
Les nymphes ont des yeux qui ne sont pas fonctionnels, ils le deviendront quand ils se changeront en imagos.
Les termites consomment du bois ou une autre source de cellulose dès la sortie de l’œuf. D’abord indirectement par l’intermédiaire d’ouvriers qui consomment et les nourrissent en retour avec un repas « prédigéré », puis lorsqu’ils ont fait quelques mues, ils mangent directement le bois. On voit la différence par la couleur de leur abdomen, tant qu’ils sont nourris par d’autres ouvriers l’abdomen est blanc et dès qu’ils consomment du bois il devient marron.
Oui, en plus ils pourront s’en nourrir et s’y installer.
Oui sans aucun problème
Après essaimage, la colonie se forme dans l’année. Les petits du printemps atteignent la taille adulte pendant l’été. Elle continue à se développer ensuite. En métropole, il faut 2 ans avant que cette colonie nouvelle n’essaime à son tour.
Ces poussières peuvent être de la vermoulure ce qui signifierait que la poutre est infestée par une espèce d’insecte xylophage, ou des « poubelles » de fourmis (poussières, débris d’insectes…).
Le mieux est de faire venir un applicateur pour faire un diagnostic et d’aviser suivant le résultat.
Site de la marque CTB-A+ : https://www.ctbaplus.fr/
Les termites n’effritent pas les poutres en bois. Ils creusent des galeries, des poches. Ils peuvent aller jusqu’à évider une poutre, mais laissent toujours une paroi intacte, ce qui les rend très discrets. Votre désordre sur le bois peut avoir diverses origines dont des pathologies en cours ou anciennes comme des champignons.
Vous pouvez faire venir un professionnel qui pourra poser un diagnostic.
Non, dans l’état actuel de la science, ce n’est pas possible.
Les « traces de présences ou de passages de termites » signifient qu’au cours de l’existence du bâti, une attaque a eu lieu. Les dégradations restent mais les insectes ne sont plus présents. Il n’y a plus d’activité donc aucune urgence et aucun traitement à prévoir.
Elle est de 6 mois.
L’observatoire termites et son site ont été créé par le Laboratoire BioForBois de FCBA, dont l’une des activités est l’expertise en reconnaissance de dégâts sur le bois, qu’ils soient d’origine entomologique ou mycologique.
Vous pouvez nous envoyer des larves, insectes ou dégâts pour que l’on puisse en identifier l’espèce. Cette prestation est payante. Nous vous remercions de contacter le Secrétariat du Laboratoire BioForBois au 05 56 43 63 00, qui vous guidera dans cette démarche.
Pour avoir une terrasse qui résiste aux termites, qu’ils soient souterrains ou de bois sec, vous avez le choix entre :
– Un bois naturellement durable :
> De Métropole : Robinier – Ce bois est nerveux et a tendance à vriller. Veiller à avoir des lames épaisses.
> Bois tropicaux : Parmi les essences résistantes aux termites seul l’Ipé est utilisé en terrasse.
– Un bois traité en autoclave (classe 4)
> Bois résineux traité autoclave – Prendre un bois certifié CTB-B+ (traité avec un produit certifié CTB-P+)
– Un « bois composite », de la résine imitant le bois avec une faible partie de bois ou de fibres végétales.
La maison n’étant pas touchée, vous pouvez mettre en place un système de surveillance par un applicateur certifié CTB-A+. Cela permettra de vous rassurer et de démarrer un traitement curatif dès le début d’une infestation éventuelle.
https://www.ctbaplus.fr/#trouver-entreprise-certifiee
Installer dans votre terrain un traitement curatif en technique » piège/appât « . Les termites qui se nourrissent dans les stations sont contaminés et transmettent le poison à toute la colonie, y compris chez le voisin.
Faite appel à un applicateur certifié CTB-A+ qui, saura gérer cette situation.
Vous trouverez l’entreprise de traitement certifiée CTB-A+ la plus proche de chez-vous sur ce site : https://www.ctbaplus.fr/#trouver-entreprise-certifiee
Le traitement est inutile tant que les termites de bois sec ne sont pas dans le bâti. Le risque est faible avec les Kalotermes et les dégâts limités sont bien visibles puisque les termites de bois sec rejettent de la vermoulure.
Comme Ils se développent dans des branches mortes, vous pouvez les couper et bruler, si vous le souhaitez.
Il n’y a aucune obligation de traitement dans les jardins.
Si l’on souhaite les éliminer, le mieux est de faire un traitement par appât.
Dans cette loi aucun « traitement » n’est prévu, mais une protection de la construction neuve contre les termites.
Cette protection peut prendre, au niveau de l’interface sol/bâti, la forme d’une barrière (physique ou physico-chimique) ou d’un système constructif visitable (vide sanitaire assez haut).
La loi impose aussi que le bois soit :
– d’une essence résistante,
– Ou traité anti-termites,
– Ou remplaçable (facilement).
À signaler aussi que les isolants doivent être résistants aux termites. Donc pas de polystyrène mais plutôt de la laine de verre ou de roche.
Les traitements chimiques par épandage sur le sol ne sont pas retenus comme solution préventive, de plus il n’existe plus de produit autorisé en France pour cet usage.
Nous n’avons pas le droit de divulguer de noms, ni d’adresses. C’est pourquoi la cartographie ne descend pas au niveau du bloc communal.
Le traitement de sol préventif ne fait pas partie des solutions préconisées par la loi, il est donc interdit.
De plus, Il n’existe plus en France, de produit anti termites ayant l’autorisation de mise sur le marché pour les traitements de sols. Ils sont donc illégaux et punis par le code de l’environnement.
Même si aujourd’hui il est possible de commander stations et appâts par internet, le faire soi-même nécessite un savoir-faire que même certains professionnels ne possèdent pas. C’est pourquoi nous vous conseillons de passer par une entreprise certifiée que vous trouverez ensuivant le lien suivant : https://www.ctbaplus.fr
Dans la mesure où la protection des constructions neuves contre les termites est rendue obligatoire en Gironde par arrêté préfectoral, ajouté au fait que la maison soit encore sous garantie décennale, le recours contre le promoteur est possible. Il est couvert pour ce risque par son assurance, vous pouvez négocier directement avec lui pour qu’il prenne à sa charge le traitement. En cas de refus, il reste le recours juridique.
En tant qu’Institut technologique, nous ne pouvons-nous prononcer sur une entreprise en particulier, toutefois, nous vous recommandons de faire appel aux entreprises certifiées, gage pour vous, d’un travail en accord avec les référentiels de prescriptions techniques en vigueur.
Nous vous conseillons également la lecture du guide pratique « Protection & lutte contre les pathologies du bois
dans le bâti » en cliquant sur le lien suivant : https://www.ctbaplus.fr/wp-content/uploads/2021/06/GUIDE-PRATIQUE-METROPOLE-2021-A.pdf
Vous avez en effet le choix entre deux techniques de lutte au niveau d’un bâtiment infesté :
– la barrière chimique,
– la technique piège-appâts.
En voici les avantages et les inconvénients :
Barrière chimique
Avantages :
– Traitement rapide
– Protège durablement en gardant une barrière chimique
Inconvénients :
– Toxique pour les hommes et les animaux
– Les pesticides restent et peuvent émettre des résidus dans l’environnement intérieur
Piège-appâts
Avantages :
– Ciblage spécifique des termites.
– Matières actives non toxiques pour les hommes et les animaux
– Toutes traces du produit disparaissent après le traitement
Inconvénients :
– Traitement long (1 an voir +)
– Ne protège pas contre un retour d’autres colonies
– Visites de contrôle du chantier tous les 1 à 2 mois
Les entreprises certifiées CTB-A+ sauront choisir la technique la plus adaptée en fonction de la configuration du chantier.
Pour en savoir plus : https://www.ctbaplus.fr/traiter/termites/comment-lutter/
Pour prémunir votre maison des termites, vous avez le choix entre deux techniques préventives post-construction :
– Une barrière chimique : un traitement des soubassements des murs avec un produit insecticide.
– La mise en place d’un réseau de surveillance : des stations sols sont implantées en périmétrie de la maison, un technicien les contrôle une fois par an et déclenche un traitement par appât s’il constate la présence de termites.
La barrière chimique a l’avantage d’être faite en une visite mais utilise un pesticide. Elle est garantie 5 ans tout en étant efficace plus longtemps. À renouveler tous les 10 à 15 ans environ. Point important, légalement il n’est plus possible de traiter les sols car il n’y a aujourd’hui aucun produit ayant obtenu l’autorisation de mise sur le marché pour cette application. Traiter les sols est donc illégal et puni par le code de l’environnement. Éviter donc les applicateurs peu scrupuleux qui vous le proposeront. Les produits sont toujours en vente mais uniquement pour traiter les murs.
Le réseau de surveillance a l’avantage d’être plus écologique par l’utilisation, uniquement si nécessaire, d’un inhibiteur de mue qui est de plus beaucoup plus ciblé termites. Par contre c’est un abonnement à payer tous les ans, avec au moins une visite annuelle.
À vous de choisir la technique qui vous convient. N’hésitez pas à demander un devis sur les deux techniques à plusieurs applicateurs certifiés.
Vous trouverez les plus proches de chez vous sur le lien suivant :
https://www.ctbaplus.fr/#trouver-entreprise-certifiee
Dans le cadre de la protection anti-termites que vous évoquez, il est plus prudent de faire une remontée verticale sur la fondation existante.
Cette protection n’est pas nécessairement réalisée avec du film, l’applicateur peut utiliser un enduit bitumineux anti termites à appliquer sur la maçonnerie concernée avant le coulage du dallage.
Concernant l’artisan qui réalise ces travaux, nous vous invitons à choisir une entreprise certifiée ou à défaut de vérifier la qualité du produit utilisé et l’assurance décennale liée à ce type de travaux.
Dans le cas le plus courant, c’est le maître d’œuvre qui choisit et fait mettre en place la solution anti-termites par une entreprise spécialisée, ou le maçon si c’est possible. La mise en œuvre et les différentes possibilités sont expliquées dans le guide en pièce jointe.
Le(s) type(s) de dispositif(s) adopté(s) doit/doivent être indiqué(s) sur la notice technique à remettre au maître d’ouvrage par le constructeur au plus tard à la réception des travaux (cf article R.112-4 du code de la construction et de l’habitation).
Dans le cas d’une maison bois, une étude commune entre maître d’œuvre et constructeur me semble indispensable. Les longrines constituant des ponts entre les termites et l’ensemble du bâtiment, la mise en place d’un dispositif anti-termites peut demander des adaptations de sa conception.
C’est l’époque des essaimages donc il est possible que ces insectes soient des termites. Par contre les termites ne font pas de « sciures » qui sont le plus souvent des vermoulures d’insectes xylophages.
La concomitance des deux permet d’envisager deux possibilités :
– Une attaque de fourmis : un essaimage et des déjections (poubelle + résidus de forages),
– Des termites + un insecte à larve xylophage (Capricorne, Lyctus ou autre).
Dans tous les cas l’appel à un professionnel s’impose pour le diagnostic et l’établissement d’un devis : https://www.ctbaplus.fr/#trouver-entreprise-certifiee
Les moyens d’investigation habituellement utilisés in situ ne permettent pas de dater le point de départ de l’infestation de termites ou des dégâts, ni l’ancienneté d’une attaque.
L’aspect des dégâts ou des traces de passage des insectes (galeries- tunnels chez les termites souterrains…) ne peuvent pas être considérés comme un critère d’évaluation de l’ancienneté de l’attaque. La vitesse de propagation des termites dans un bâtiment et des dégâts associés dépend de multiples facteurs (espèce de termites concernée, taille de la colonie, température, humidité, nature des matériaux de construction utilisés …) et peut très difficilement être modélisée.
De même, en l’état actuel des données publiées et reconnues par la communauté scientifique, l’analyse visuelle d’échantillons en laboratoire ne peut aboutir à des conclusions visant à dater l’ancienneté d’une infestation.
Nous recommandons d’observer la plus grande réserve à l’égard d’informations de cette nature.